Lorsqu’on dit spécialité culinaire d’un pays ou d’une région, cela veut le plus souvent dire « leurs spécialités les plus populaires ». Notamment celles qu’on trouve dans les rues bien entendu. Alors si vous avez une petite envie de faire du tourisme culinaire un peu partout dans le monde, venez voyager avec nous. Dans ce guide, nous allons vous présenter 10 idées de street food que vous pourrez faire dans votre cuisine.
Le fish and chips
Qui ne connaît pas le fish and chips ? Qui est d’ailleurs la version du poisson cuisiné la plus appréciée de tous ? En effet, dans le monde culinaire, le fish and chips est une vraie fierté de la street food. Il s’est exporté dans plusieurs pays, même à Dubaï !
Le poisson pané d’après la légende serait entré dans le territoire britannique, par les Juifs séfarades portugais. Quant aux frites, il n’est venu accompagner le poisson que bien plus tard, en 1960 plus exactement. On privilégie le cabillaud comme variété de poisson, par sa chair se tient bien à a cuisson, mais qui fond dans la bouche.
Après avoir essayé plusieurs manières de cuisiner la pomme de terre, c’est la frite qui a le plus fait sensation auprès des consommateurs.
Localement, ils sont le plus souvent accompagnés d’une bonne bière blonde et de sauce tartare et/ou arrosés de vinaigre de malt. Si vous souhaitez apporter une touche light à votre fish and chips, vous pouvez les servir avec des légumes verts, leurs goûts se marient bien.
Les tamales
Les tamales sont des gâteaux de maïs en papillote d’origines amérindiennes préhispaniques. Tamale en fait est un nom généralisé lorsqu’il est question de désigner des plats issus de cultures indigènes.
Toujours cuits à la vapeur dans une grande marmite, leurs goûts sont différents selon les recettes. On peut avoir des tamales au poisson, au poulet, à la viande, aux légumes ou même sucrés. En effet, il est bon de savoir qu’il existe à peu près 3OO variétés de tamales, issues de recettes ancestrales et modernes confondus.
Ces gâteaux tant appréciés par les locaux ont été popularisés, qu’aujourd’hui on en trouve un peu partout dans les rues du Mexique.
La piadina
La pinada a vu le jour dans le nord de l’Italie, dans la région d’Emile-Romagne il y a quelques siècles. Cette spécialité italienne est également est aussi appelée « piada » ou « pida », à l’époque c’était le pain des pauvres. Aujourd’hui pourtant, c’est un mets très apprécié dans toute l’Italie, et même dans le monde entier.
C’est une fine galette de pain au saindoux rabattu sur lui-même. De base l’intérieur tous les trésors du pays : on a la spécialité de jambon cru du pays, du fromage de vache doux et crémeux dont ils ont aussi la spécialité, ainsi que de la roquette. À l’époque, la piadina était une affaire de femmes et la recette se transmettait de génération en génération.
Mais depuis l’ère de la Rome antique, la piadina a peu à peu été revisitée jusqu’à nos jours. Savoureuse, moelleuse à souhait, réconfortante et pratique à manger, en Italie la piadina est la rockstar de la street food.
Les nuggets
Les nuggets ont été dévoilés au monde dans les années 50, par le professeur en sciences de l’alimentation Robert C. Baker qui enseignait dans une université basée à New York. À la différence de la plupart des mets, le nugget a été issu d’une recherche de recette à base de poulet pratique et économique et délicieuse à la fois.
Une fois que la recette a été dévoilée à la population par une publication dans le journal quotidien, le professeur n’a pas jugé utile de protéger sa trouvaille via un dépôt de brevet. Des années passèrent jusqu’à ce qu’un certain dénommé Ray Kroc, le propriétaire Mac Donalds soit tombé sur l’article. Ni une ni deux, le riche propriétaire a fait son dépôt de brevet et nomme le mets « Chiken McNuggets » et « Poulet McCroquettes ».
Le jerk chicken
Le jerk chicken est un plat typiquement jamaïcain très apprécié par ses habitants, on en trouve un peu partout, à déguster avec les doigts.
Tout d’abord, le jerk est l’une de leurs méthodes pour faire mariner la viande, pour ensuite la faire passer au feu de bois. Dans cette mixture, ils utilisent des épices locales comme des clous de girofle, de la noix de muscade, du gingembre, des oignons, du thym, de la cannelle, du sucre et du sel et du poivre de Jamaïque, du piment Scotch Bonnet.
Une fois que le poulet a bien mariné, on le passe à la broche pour être cuit au feu de bois pour sublimer le goût.
Les dosa
La dosa fait partie des plats typiques de l’Inde, faits pour se délecter de la riche diversité de leurs produits locaux.
La dosa est en fait une crêpe particulière, car elle est faite à partir de farine de lentilles noires, de riz et de pois chiches. Vous l’aurez compris, c’est une crêpe sans gluten, et les accompagnements qui vont avec sont conçus pour les végétariens. On la sert souvent avec un curry, du sambar ou du chutney.
En tant que plat traditionnel, beaucoup d’Indiens la consomment au petit déjeuner.
Le Hotteok
Découvert dans les années 1900, le hotteok est à mi-chemin entre une galette et une crêpe fourrée, qui est l’un des street food préférés des Sud-Coréens. On l’appelle d’ailleurs « pancakes coréens » dans les pays occidentaux.
Le plus souvent, les étals de Hotteok n’ouvrent qu’en fin de journée, mais on peut quand même en trouver quelques-uns pendant la journée.
Ces fameux pancakes sont croustillants de l’extérieur, moelleux et réconfortants de l’intérieur, préparés d’une base de farine et de levure. Il existe plusieurs variétés de farces dans le Hotteok, certaines sont restées dans la méthode traditionnelle et d’autres se sont modernisés : du fromage local, du chocolat, des fruits secs cuisinés, de la viande…
Le croque-monsieur
Le croque-monsieur constitue l’un des street food préférées des Français, le croque-monsieur en est le roi.
Plusieurs mythes racontent leurs versions sur la raison pour laquelle ce pilier de la street food français d’aujourd’hui a été baptisé ainsi. L’un d’entre eux dit que le propriétaire d’une brasserie Boulevard des Capucines à Paris aimait embêter ses clients. Il leur disait que la viande qu’il servait dans ses croque-monsieur était de la chair humaine. De là est née son appellation.
Actuellement on peut trouver d’innombrables versions du croque-monsieur, mais le bon vieux traditionnel croque-monsieur a toujours la côte auprès des grands amateurs. On peut trouver des croque-monsieur hallal, des croque-monsieur végétariens, des croque-monsieur à la viande fumée, au poisson, etc., il en est de même pour les sauces.
Le koba
Le « koba » ou farine est en fait une farine de riz de Madagascar que l’on a moulu dans de grands pilons, c’est souvent une activité féminine dans le pays.
On distingue de multiples variétés de koba à Madagascar, et les recettes se font en fonction des régions c’est-à-dire en fonction des matières premières en abondance. On a par exemple le koba akondro (à la banane) qui sont des papillotes de feuilles de bananier, où on a mélangé de la farine de riz, du sucre et de la purée de banane, le plus souvent fourrée de cacahuètes.
Le koba ravina est celui qui est le plus apprécié. C’est un gâteau, toujours fait à base de farine de riz. Ici la forme est différente, car il est en forme de gros boudin plus ou moins rectangulaire, qu’on découpe dans le sens de la largeur pour le servir.
Midye Dolma
Le plein d’iode au goûter ça vous dit pour changer ? Parce que les Midye Dolma sont des moules farcies que l’on vend dans les rues d’Istanbul que l’on consomme lorsqu’on a petit creux, à l’apéritif ou encore en entrées.
Très « fun », on le déguste seul ou accompagné, on ne s’en lasse jamais. Les moules sont en fait accompagnées de riz mariné et assaisonné à l’ail, de mini dés de poivrons et à la cannelle. Il peut être pimenté, on a le choix. Elles se vendent à la pièce, ce qui pratique, car les appétits sont différents.